Divers
Le montage vidéo de ma fille Marie (12 ans)
Hommage de
Marie à la première jument qu'elle a monté au Centre Équestre du Montcelet, et qui nous a quitté fin 2006.
La musique est de Rob Costlow en libre droit de téléchargement et de diffusion sur :
http://www.jamendo.com/fr/
Mes dessins griffonnés sur le vif ou travaillés pendant des mois, d'aujourd'hui et d'hier...!
Chouette Effraie
Oiseau imaginé
Mésange bleue
Ma plus grande reproduction à 17 ans.
- Jalousie (février 2007) - Maman (mai 2006) - Un jour je partirai ! (février 2007) - Amour ?? (mars 2007) - Pour Dorothée et Marc (Le 9 juin 2007 )
- Hommage à la Terre (Le 9 juillet 2007 ) - Ma Lettre (Le 13 avril 2008) - Elisa (Le 16 juin 2008)
- Poème pour mes amis guitaristes (Le 7 juillet 2008 - 6 heure du matin) - Ethanyel et Eileen - Ma pensée de St Valentin
- Premières fois - Quelle quiétude ! - Deux ans ! - Concours de sapin chez les Dhélin ! - Pour Noémie et Jean Christophe (Le 4 août 2018)
Tu prends encore ta guitare ?
Mais pourtant il se fait tard !
Ne peux-tu laisser cet instrument là ?
Et venir, ma mie, entre mes bras !
Mais pourquoi va vers elle ton amour ?
Qui grandit de jour en jour !
Ne suis-je plus ton seul amant ?
Ton cœur ne bat que pour cet instrument !
Pourquoi tous ces soins que tu lui portes ?
Et qui me font trouver close ta porte !
Dois-je te partager sans autre choix ?
Toi la femme qui n'aimait que moi !
Ne vois-tu pas, ma douce amie ?
Pour moi elle est une ennemie !
C'est une guitare, je sais et pourtant !
Je la déteste jalousement !
Je m'emporte, pardon ma mie, mais je ne sais comment ?
Te détacher, t'éloigner de cet instrument !
Si encore, comme toi, je savais
Si tendrement la caresser......
Laurence David (février 2007) Retour
Comme quand j'étais une enfant
Je voudrais te lire un poème
Rien que pour toi ma Maman
Il te dirait combien je t'aime!
Mais ces poèmes enfantins
Sont tous sortis de ma mémoire
Et pourtant il y en a un
Qui assurément me rend l'espoir
C'est celui du fond de mon cœur
Qui surgit à la surface
Que je t'écris avec bonheur
Et se résume en une phrase.
Que mon amour d'enfant, soit pour toi présent, en ce jour de fête Maman.
Laurence David (mai 2006)Retour
Laissant derrière moi des enfants
Nés ou à naître peut-être
Comme un cadeau d'avenir
Offert un jour de fête.
Laissant derrière moi certainement
Mon passé pour quelque être
Comme confus souvenir
Implanté dans sa tête.
Laissant derrière moi en plan
Mes travaux, mes conquêtes
Comme d'inachevés plaisirs
D'une vie non parfaite.
Laissant derrière moi en l'instant
Ces rimes, il faut l'admettre
Comme modèles pour assouvir
Votre âme de poète.
Un jour, je partirai
Un jour, vous m'oublierez...!
Laurence David (février 2007)Retour
Quand je caresse délicatement son corps,
Du bout des doigts, le souffle court,
C'est toujours moi qui dit "encore!"
Je la caresse avec amour.
Elle est solide, et fragile à la fois,
Je la protège, je la câline.
Je peux dire d'elle, qu'elle est à moi...
Sans qu'elle s'offusque, ou qu'elle déprime.
Posée sur son pied, dans la lumière,
Lui donne des reflets chatoyants.
Toujours prête à me satisfaire,
Dès que dans mes bras, je la prends.
Elle est pareille à tant de modèle,
Mais unique, parce qu'elle m'appartient.
Et ce qu'elle me donne, me vient d'elle,
Quand elle se trouve sous mes mains.
Je la contemple, je l'admire,
Lui donne des p'tits noms, la tutoie.
Mais je dois quand même vous dire,
Que malgré çà, elle reste de bois.
Car ce n'est ni une amante, ni une femme,
Mais comme telle, toujours, je la compare.
Elle a toute sa place dans mon âme,
C'est mon amie, MA Guitare.
Laurence David (mars 2007)Retour
En ce jour de grand bonheur
Qui uni pour la vie vos deux cœurs
C’est avec une joie immense
Que l’on le vous souhaite intense.
Que les jours les uns après les autres
S’écoulent doucement côte à côte
Que vos soucis soient atténués
Grâce à votre amour partagé
Que votre vie de couple désormais
Soit de tendresse pour vous abreuver
De belles choses et de plaisirs
Pour vous combler et vous nourrir
Que votre amour aille en grandissant
Partageant des regards attendrissant
Que jamais il ne soit troublé
Par autre chose que vos baisers
En quelques mots simplement
Nous vous souhaitons
De l’amour et de la tendresse
A profusion.
Laurence David (le 9 juin 2007)Retour
Dans un coin de mon Village J'observais, assis sur un banc La silhouette de deux personnages L'aïeul parlait à l'enfant. Comme la Terre était belle Quand j'avais juste ton âge ! Sa pureté était telle Que ses fruits n'étaient pas des mirages ! Le vieux parlait d'une voix grave L'enfant, les yeux écarquillés Ecoutait cette voix si sage Lui conter la vie passée... Comme la Terre était belle Quand j'avais juste ton âge La mer renfermait des merveilles C'était du sable fin et propre sur ses plages ! L'enfant posa alors une question Sa voix changeant comme une alarme "Mais qu'elle en est la raison ???" Le vieux essuya une larme... Comme la Terre était belle Quand j'avais juste ton âge C'est l'homme et son avidité cruelle Qui est responsable de ce carnage. |
L'enfant baissa alors la tête Comme un être repenti Et dis tout bas : "Il faut qu'ils arrêtent" Le vieux sentit qu'il avait compris! Comme la Terre était belle Quand j'avais juste ton âge Pour revoir des oiseaux sains dans le ciel Ils vous faudra bien du courage Le petit se leva d'un bond Et grossissant sa voix d'enfant Il ajouta : "Tu as raison ! S'il faut réagir, c'est maintenant !" Je veux que la Terre soit belle Quand mes enfants auront mon âge Je veux qu'il puisse vivre sur elle Sans que soient détraqués les nuages Je veux que la Terre soit celle Que tu as connu à mon âge Je veux qu'elle redevienne telle Sans ces destructions qui m'enragent Je veux que la Terre du futur Redevienne celle du passé Et que cette chère nature Soit par les hommes protégée |
Il faut l'écrire dans les livres
Laissons la terre belle pour simplement y vivre !.
Le Vieux prit la main de l'enfant et sourit, Oui : l'enfant avait comprit !
Mais un enfant, cela grandit !....................
Laurence David (le 9 juillet 2007)Retour
Laurence David (Le 13 Avril 2008) Retour
Elisa
Nous sommes rassemblés autour de toi
Car c’est aujourd’hui ton baptême
Le jour où tu vas entrer dans la foi
Entourée de ceux qui t’aiment.
Dans ta tenue blanche devant Dieu
Tu entres désormais dans l’Eglise
Et je profite pour faire ce vœu
Qu’elle soit pour toi la terre promise
Que toujours tu sois heureuse
Et l’enchantement de tes parents
Que tu saches être généreuse
Ton corps et tes sentiments grandissants.
Je souhaite que ton sourire de bébé
Avec lequel aujourd’hui tu nous charmes
Reste au fil de tes futures années
Si besoin, ton unique et seule arme.
En ce jour je deviens ton parrain
Et j’essaierais pour toujours
De te guider sur les chemins
Du bonheur et de l’amour.
Petite Elisa
Petite tête blonde
Bienvenue dans la foi
Bienvenue dans ce monde
Nous ouvrons grand nos bras
Afin que l’on te comble
De tendresse et de joie
Et que l’amour t’inonde.
Laurence David (Le 14 juin 2008) Retour
Souillac Auberge de la Cascade
Dans cette auberge j’ai passé
Trois jours de souvenirs inoubliables
Trois folles nuits, comme aux temps passés
Dont le récit n’est pas inavouable.
Bien au contraire ici même
Sachant bien que les souvenirs s’effacent
Je veux conserver, par ce poème
De ces trois jours, une trace.
Vous racontez chaque moment
Me serait quasiment impossible
Il y en a eu tellement…
Comment choisir ma cible ?
Je retiendrais deux ou trois exemples
Pour alimenter mes phrases
Le choix des sujets est certes bien ample
Mais vous les relater pour moi sera l’extase.
Il y a eu les concerts joyeux
Où le délire était de rigueur
Mais aussi des concerts sérieux
Où la musique était mise en valeur.
Il y a eu les repas copieux
Avec ambiance, et dont la teneur
Aurait fait bien des envieux
Chez les cuisiniers restaurateurs.
Si je parle des répétitions successives
Je pourrais y passer des pages
Je vais donc, un peu comme une missive
Les présenter en une fois, c’est plus sage !
Des petits groupes éparpillés de ci de là
Et travaillant courageusement d’arrache-pied
Accordant les guitares de SI de LA
Formaient une cacophonie à souhait.
Parfois les rires ou les jurons fusaient
Mais dès le travail fini
Que ce soit solo, duo, autre, rien n’y faisait
C’était la satisfaction du travail accompli.
Les soirées n’étaient pas tristes non plus
Je parlerais d’une en particulier
Qui je pense à tous a bien plu
C’est celle du Condor…..qui est passé.
Vous réexpliquer le détail de l’affaire
Je ne pourrais ici le décrire
Je laisse librement votre mémoire faire
Pour vous remémorer ce souvenir.
Des photos, vidéos ont été prises
Et c’est là le plus grand support
Pour conserver toutes nos crises
De fou-rires sur le Condor.
Je dirais donc en final
Que ma vie de guitariste amateur
Débute après deux ans de batailles
Comme un conte, dont vous êtes l’auteur.
C’est avec mes remerciements
Que je repars vers mon autre vie
En souhaitant ardemment
A d’autres rencontres vous retrouver : Mes Amis.
Laurence David ( le 7 juillet 2008 6 heure du matin) Retour
Ethanyel et Eileen
Laurence David ( le 11 janvier 2011 vers 22h00 ) Retour
Ma pensée de St
Valentin
Il est encore de par le monde
Des guerres et des bombes
Qui au matin de ce jour
Continuent d’éclater
Il est encore de par le monde
Des enfants maladifs, battus ou estropiés
Qui au matin de ce jour
Continuent de pleurer
Il est encore de par le monde
Des repas dis « du cœur »
Qui au matin de ce jour
Continuent d’exister
Il est encore de par le monde
Des gens sous abris de misère
Qui au matin de ce jour
Continuent d’espérer
Il est encore de par le monde
Des tonnes de célibataires
Qui au matin de ce jour
Continuent de rêver
Il est encore de par le monde
Tant de drames et douleurs
Qu’au matin de ce jour
Jour d’amour et bonheur
Ma pensée vagabonde
Et part un peu ailleurs
Où la St Valentin
N’est pas dans tous les cœurs…
Laurence David le 14 février 2011 Retour
Premières fois …
Un jour tu as posé les mains sur moi
Et d’une caresse tendrement
Près de ton sein et dans tes bras
Je me suis lovée, Maman, pour la première fois !
Un jour tu as posé les mains sur moi
Pour immortaliser ce moment
Où je faisais mes premiers pas
Et avançais avec toi, Papa, pour la première fois !
Un jour tu as posé les mains sur moi
Pour m’enlacer tendrement
Me faire ce bisou que l’on n'oublie pas
En maternel où nous étions, copains, pour la première fois !
Un jour tu as posé les mains sur moi
Pour découvrir avec frissons
La magie de nos baisers d'ados
Lèvres tremblantes, amoureux, pour la première fois !
Un jour tu as posé les mains sur moi
Et au creux de tes bras
Sous tes baisers brûlants
Je suis devenue, femme, pour la première fois !
Un jour tu as posé les mains sur moi
Toi mon premier enfant
Tu venais de moi en naissant
Me faire mère, pour la première fois !
Un jour tu as posé les mains sur moi
Toi mon second mari
Pour m’offrir dans tes bras
L’amour de toute ma vie, pour la première fois !
Un jour tu as posé les mains sur moi
Toi ma seconde fille
M’emmenant dans ton sillage
D’expériences en découvertes, pour la première fois
Un jour tu as posé les mains sur moi
Toi mon bonhomme, mon tout petit
Faisant de moi avec plaisir
La plus heureuse des mamies, pour la première fois
Mais un jour, toi l’inconnu, tu poseras les mains sur moi
Pour me dire que tout est fini
Qu’il est temps d’oublier tout çà
Pour renaître à l’infini, et partir… pour d’autres fois !
Laurence David ( Le 15 janvier 2016 vers 13h00) Retour
Je rêve, d'un truc
ridicule
Je n' me réveille pas
Quelle quiétu-de
Sur moi je remonte le drap
Je n'ai même pas froid
Quelle quiétu-de
Le chien souffle dans mes cheveux
Mais malgré tout çà
Quelle quiétu-de
Mais, j'ai encore mal au dos
C'est comme d'habitu-de
Et puis, j'me rendors très vite
Pas d'bruit dans la chambre
Quelle quiétu-de
Toute seule, sans doute mal coiffée
La tête en pétard
Quelle quiétu-de
Personne n'est dans la maison
Et sale temps dehors
Quelle quiétu-de
Mais moi, je crois que j'ai du bol
Comme d'habitu-de
Quelle quiétu-de, toute la journée
Je vais m'lever, pas faire semblant
Quelle quiétu-de, çà m'fait sourire
Quelle quiétu-de, çà m'fait même rire
Quelle quiétu-de, enfin je vais poursuivre
Comme d'habitude
Et puis, la nuit reviendra
Je me r'coucherais
Quelle quiétu-de
Mes oreillers, encore aplatis
La couette, encore emmêlée
Quelle quiétu-de
Toute seule, j'irais me glisser
Dans mon grand lit en bois
Quelle quiétu-de
Des larmes, de joie elles seraient
Comme d'habitu-de
Quelle quiétu-de, toutes les nuits
Je vais rêver, comme c'est troublant
Quelle quiétu-de, çà changera
Quelle quiétu-de, j'inventerais
Quelle quiétu-de, un monde bien à moi
Comme d'habitu'de
Quelle quiétu-de, un monde d'amour
Quelle quiétu-de, un monde ressemblant
Quelle quiétu-de, aux rêves que je fais
Comme d'habituuuu'de
(Sur l'air bien
connu de ..... !)
Laurence David ( Le 21 février 2016 vers 12h15)
Retour
Laurence David (Le 05 Août 2016) Retour
Concours de Sapin chez les Dhélin
Laurence David (Le 17 décembre 2017) Retour
Pour Noémie et Jean
Christophe
Laurence David (Le 04 Août 2018) Retour
Le Tricot
J'ai eu deux filles, et les filles çà aiment les Princesses, les pulls doux et tendres à la fois, les jolis dessins et surtout se montrer dans les œuvres de maman....
Le fond de chaque pull a été tricoté à la machine, chaque motif a été rebrodé sur le fond à l'aiguille de broderie, maille par maille...
Et bien d'autres modèles dont je n'ai pas eu la possibilité de prendre des photos, mais que des copines, des copains ont porté avec joie et fierté.
Et voici ceux pour mon petit fils Ethanyel :
Je viens du Nord......
et par toutes mes pensées j'y suis restée !!!
Et comme je ne renie pas mes origines......Nordistes : Oui ! je suis une vraie Ch'timi voici quelques liens :
http://laplouve.free.fr/Chansons/Autres/Canchon%20Inconnue.htm
chanson du nord "poussant m'petite brouette..." les paroles
et ...vous pouvez m'écouter la chanter et la télécharger ici
http://www.cafougnette.com/quinquin.php
traduction des paroles ici
not' fameux p'tit quinquin ma modeste interprétation vocale à télécharger ici
et le lien ami en patois : ici
Vous connaissez Le Corbeau et le Renard de Monsieur De La Fontaine ?
Je me souviens.... mon frère avait à peine 4 ans quand il récitait cette fable.....
ha oui ! mais attention ! en patois de Tourcoing !
EN
FRANCAIS :
version de Mr Jean de La Fontaine (1621-1695) |
EN
FRANCAIS DE TOURCOING :
version de Mr Jules Watteeuw dit "le brouteux"(1849-1947) |
EN PATOIS
DE TOURCOING :
version de Mr Jules Watteeww |
Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maitre Renard, par l'odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : Hé bonjour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. A ces mots, le Corbeau ne se sent pas de joie ; Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le Renard s'en saisit, et dit : Mon bon Monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute. Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. Le Corbeau honteux et confus Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
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Une fois, une Corneille perchée sur un arbre, Tenait dans son long bec un morceau de vieux fromage. Voilà qu'arrive un renard reniflant du museau, Qui entreprend l'oiseau dans son fin babillage. "Bonjour, petite Corneille ! eh bien, comment çà va-t-il ? Mon Dieu ! que vous êtes jolie ! mais quoi, c'est vous qui êtes là ? Je ne vous reconnaissais pas ; bien des bonjours, Mademoiselle. Vous luisez comme une prune ; mais, toujours que vous êtes belle ! Si vous savez chanter comme vous avez la beauté, Vous êtes la reine des bois pour la voix et la joliesse." En entendant cela, la Corneille sans méfiance Ouvre tout grand son bec pour pousser la romance ; Mais voilà que le vieux fromage tombe dans la bouche du renard Qui l'avale en riant et dit d'un ton finaud : "Tout flatteur, tout menteur ; et celui qui l'écoute Et bien ! tant pis pour lui ! Descendez, je paie la goutte "
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Inne fos, inn' Cornelle perchie sur in haleur Teno vin sin long'bec in morceu d'vil fromache V'la qu'arrive in ernard erniflant du museu, Qui interprint l'ojeu vin sin fin babiache. "Bonjour petit'Cornelle ! eh bé commint qui va ? Mon Di, qu'vus êtes jolisse ! mais quo ch'est vu qu'est là ? Je n'vous r'connaicho po ; ben des bonjours Mam'zelle, Vous lugez comme inne pronne ! mais toudis qu'vous êtes bell"! Si vous savez tchanter comme vous avez l'beauté, Vous êtes l'reine des bos pour l'voisse et l'jolité. In intindant cha la, l'Cornelle sans méfiance Ouvert tout grand sin bec pou pousser la romance, Mais v'la que l'vil fromache tché vin l'bouque d'l'ernard, Qui l'avale in riant et dit d'in ton finard : "Tout flatteu, tout minteu, et tout s'ti qui l'accoute Eh bé tant piss" pour li. Dechindez, j'paie la goutte. Ecoutez-moi vous la conter télécharger la : ici |